LE BLOCAGE ADMINISTRATIF EN FRANCE
Le blocage administratif en France a été prononcé par les lois du 15 mars 2011 "Loi LOPPSI" et du 13 novembre 2014 "Loi contre le terrorisme". L'accès à un site peut donc être bloqué sans qu'il y est de procédure judiciaire mise en route. L'Etat se justifie en soutenant agir pour la sécurité des citoyens, seulement certains des libertés sont mises à mal sur Internet. Certains parlent de dispositif "anti-démocratique".
Le blocage administratif est basé sur la coopération entre la Police et certains fournisseurs d'accès comme Orange, Free, SFR, Bouygues, ou AOL. En réalité ce type de blocage n'affecte que les bloggeurs les moins expérimentés. Les authentiques terroriste parviennent à contourner facilement ses dispositifs de sécurité aux moyens de VPN ; des réseaux privés virtuels qui utilisent des connections chiffrées.
En 2010, le parlement français refuse de minimiser le filtrage des sites. Cette désicion est mal perçue car le filtrage Internet, qui devait uniquement servir à censurer les contenus pédopornographiques, pourrait également s'étendre et servir à censurer d'autres contenus. Le filtrage par URL n'aurait également aucun effet car les contenus pédopornographiques et autres contenus illégaux sont distribué par le biais des systèmes pair par pair, qui sont de plus chiffrées.
En 2011, la France valide l'Article 4 de la loi LOPPSI 2, permettant le filtrage administratif. La Hadopi annonce son intention d'intégrer un logiciel dans chaque routeur ou modem distribué aux citoyens par les fournisseurs à Internet français dans le but de surveiller les communications, notamment les messages privées et les e-mails.
Aujourd'hui, les fournisseurs d'accès à Internet locaux indépendants et La Quadrature du net, une association de des libertés sur Internet, décide de saisir le Conseil d'Etat contre le blocage administratif des sites.